Récits de courses
ANNAPURNA MANDALA TRAIL 2002 |
Récit |
Publié le 21/07/2005 |
1ER ETAPE : BHULBHULE (820 m) –CHYAMJE (1430 m), + 1400 m et – 900 m Départ de BHULBHULE à 8h au lieu de BESI SAHAR (à cause des moïstes), le groupe de tête s'est vite formé et les coureurs népalais nous annoncent de suite la couleur : ils vont courir en équipe. On commence par une crête, puis on longe le fleuve par un large sentier jusqu'à BHULBHULE puis un petit sentier de trek jusqu'à CHYAMJE. Pendant le parcours on traverse des ponts suspendus, en bois, en bambou et métallique. Sur le sentier on traverse plusieurs villages qui ne sont pas mentionné sur la carte et on rencontre des caravanes de mules (5 à 20 bêtes ) chargées en divers choses qui nous freinent lors de notre périple car le sentier par endroit est tellement étroit que seul 1 personne ou animal peut passer. Je finis avec des courbatures dû aux conditions de transport en bus d'une durée de 7 heure de KATHMANDU à BESI SAHAR. PARCOURS TRES CASSANT ALTERNANCE DE MONTE ET DE DESCENTE AVEC CAILLOUX –ESCALIERS ET LA PLUIE.
2ème ETAPE CHYAMJE (1430 m) - CHAME (2630 m), + 2700 m et – 1300 m
Au départ, passage d'un pont suspendu, puis parcours très escarpé jusqu'à CHAME (2713 mètres ). Les gens sont toujours très accueillants, ils rient de bon cœur de nous voir passer en courant, moquerie ? Pas toujours, les enfants se prennent au jeu et courent avec nous lors de passage dans les villages. A mi-parcours on traverse une vallée glaciaire (on a l'impression de faire le voyage au centre de la terre de Jules Vernes). Pendant l’étape on rencontre toujours les colonnes de mules. Départ très rapide, je ralentis pour faire des photos avec le journaliste du magazine VO2 - LE PARCOURS SE DURCIT, ON MONTE DE PLUS EN PLUS. LE SOIR, ON NOUS DIT QUE DANS LA REGION DE BESI-SAHAR ET DE BHULBHULE, IL Y A EU DIX MORTS COTES MAOISTES ET LES MILITAIRES ON FAIT UNE PRISE D’ARME ET D’EXPLOSIF.
3ème ETAPE CHAME (2630 m) – MANANG (3535 m), + 1900 m et – 1050 m
Montée et passage de pont suspendu jusqu’au plateau de PISANG puis terrain très roulant, on traverse un pont suspendu (et oui encore ! ! ) Puis montée au contrôle à 3600 mètres au monastère de PISANG village avec vue sur les ANNAPURNA 2 et 4 en prime et direction le village de GHYRAU sur le flanc de la vallée pour un autre contrôle avec en prime une montée interminable de 1 heure pour accéder au village, un vrai nid d'aigle. Je suis très mal, j’ai sûrement une gastro-entérite, je suis parti assez vite au départ pour faire le trou entre moi et les coureurs et surtout profiter de la connaissance du terrain mais 4 km plus loin je suis pris de nausée (pendant le parcours je vomirais 6 fois) et je finis avec plus de jambe en marchant. A GHYRAU, je croise 2 enfants d’âge 5 ans environ (un garçon et une fille), la petite fille est tombé derrière un muret et ne peut plus remonter malgré les efforts du petit garçon. Malgré l’état dérisoire, je trouve la force de soulever la petite fille puis je m’agenouille pour lui remettre sa chaussette et sa botte qu’elle a perdue lors de chute, je prend une barre chocolaté que je partage en deux et leur offre, cela me fait penser à mes enfants. Les deux enfants me prennent la main jusqu’au point de contrôle, une fille vient vert moi et prend les deux enfants puis me donne un bracelet en tissu, cela me touche. Je commande deux coca pour me remonter un peu et je repart malgré que mes jambes ne répondent plus et je ferai le parcours en marchant. Sur le parcours au détour d’un chemin, je tombe nez à nez avec un moine qui commence à me parler en Népalais, je ne comprend rien mais lui a l’air hilare de ce qu’il dit, je repart et en arrivant au village de BRAGHAT je fait le chemin avec un petit garçon avec qui je discute d’école, il m’explique que dans les Chorten que l’on croise il y a des «lamas» incinérés. En arrivant à Manang, un Sherpa du staff vient chercher mon sac, c’est Bruno, mon ami et organisateur qui me l’a envoyé, je lui dit que c’est OK et je finis avec mon sac. Je suis très faible, je mange des pâtes avec des pommes de terre et œufs pour me retaper JOUR D’ACCLIMATATION A MANANG
Visite et test avec les médecins en place : deux américains, Le test consiste à mesurer l’oxygénation du corps au repos et après un effort en altitude, j’ai 86% d’oxygène au repos et je perds que 1% à l’effort. Puis, je vais l’après midi voir un monastère au village de BRAGHA, un moine vient nous ouvrir et l’on découvre une merveille à l’intérieur, des lamas alignés tout autour de la pièce sur plusieurs étages, des livres à prières bouddhistes sur aussi plusieurs étages, sur les piliers de la pièces sont accrochés des masques funéraire et un bouddha en or trône au milieu de la pièce. Le moine nous bénit et nous souhaite bonne chance pour la course. En sortant du monastère, on monte avec Bruno l’organisateur de la course, au lac qui se situe au dessus du village de BRAGHA pour une reconnaissance en vue de la course de l’année prochaine. On monte donc à 4000 mètres et on en profite pour s’acclimater, on rencontre un Népalais qui redescend du lac et on lui demande des explications pour y monter et le temps qu’il faut . Séance photos et on redescend assez vite le sentier mais arrivé en bas en coupant le sentier mon pied roule sur une pierre et c’est l’entorse, la cheville gonfle de suite. En remontant sur MANANG, je plonge mon pied dans un torrent glacé, deux moines passent en me demandant se que je fait et je leur montre, ils font la grimace et continuent leur chemin. Je rentre dans ma chambre et me fait un bandage avec de l’arnica en gel et je me couche.
4ème ETAPE TILICHO LAKE (4200 m) – MANANG (3500 m)
Je me lève avec un pied comme une patate, mais pour le fun je prends le départ, je fait deux mètres puis je remonte me soigner. Padam, le responsable du staff vient me voir et me propose de me masser la cheville puis d’aller voir les médecins Américains. Une fois soigné, je me repose en attendant les coureurs, chose très dure mentalement. Le soir ma cheville me fait moins mal.
5ème ETAPE MANANG (3535 m) – PHEDI (4420 m), +3200 m et -2000 m
Le médecin Américain qui doit monter avec nous au col, vient me voir pour ma cheville, je lui dit que ça va et que je prend le départ après la séance de bénédiction et remise des foulard. Normalement je dois rester avec les marcheurs mais ils vont pas assez vite pour moi et je commence à doubler des coureurs. L’étape ne fait que monter jusqu'à PHEDI donc malgré ma cheville en marchant vite je suis encore dans le coup. Superbe étape avec beaucoup de soleil. On prend cette année un sentier à gauche de vallée dans les glissements de terrain car le sentier à droite que l’on prenait est trop enneigé et trop dangereux. J’arrive sans être trop vidé, un peu de mal lors de passage sur un sentier à demi éboulé et lors d’une descente vers un pont, le terrain était verglacé et ma cheville me faisait mal dans la descente. Je rattrape un groupe de coureurs dans un mauvais état surtout deux coureurs qui ont le mal des montagnes et je reste avec eux pour les soutenir. Contrôle par le médecin du taux d’hypoxie qui est de 81 % d’oxygène dans le sang, RAS et en plus il est surpris du rétablissement de ma cheville. Le soir le staff nous prépare une tartiflette Népalaise délicieuse, pomme de terre et fromage Népalais.
6ème ETAPE Phedi (4420 M) - Thorong Pass (5416 M) - Marpha (2665 m), + 1250 m et – 3000 m
Lever à 3 heures du matin et départ à 4 heures, tout le monde a plus ou moins bien dormi (stress, altitude, froid ). Au lever, je vais boire un café et mange des gâteaux secs car il n'y a que ça qui passe. 4 heures, départ au col, Au départ plusieurs trekkeurs prennent part à notre colonne improvisée. On monte doucement sur un sentier enneigé et verglacé de la largeur de 20 cm, il faut passer le col à la première lueur du soleil avant que la neige n'ait verglacé de l’autre coté. Après une montée assez longue, j’arrive au col sans aucun problème, je prends des nouvelles des coureurs qui arrivent et leurs dit de ne pas traîner au col. A peine arrivé, je rassemble les premiers arrivants et je donne le départ pour la descente. Il faut imaginer une bande de fous dévalant le versant sur des sentiers à peine visibles et verglacés qui mène à MUKTINATH. On plonge littéralement dans le vide par endroit, j’arrive en bas sans problème malgré ma cheville et en me faisant le luxe de rattraper les concurrents en bas du versant et de me retrouver à coacher la coureuse Népalaise jusqu’à l’arrivée. Pendant le parcours, passage dans le lit du fleuve avec un vent assez violent, galets, cailloux, sable, vraiment tous les types de terrain où l’on ne peut pas courir, par contre le paysage est magnifique les montagnes de couleur ocre sont ciselées et érodées par le vent qui souffle assez fort. Le point de contrôle à Kagbeni est un village à l'entrée de la vallée de MUSTANG, une des plus belles vallées du Népal. Sur le bas de la vallée on croise des grosses caravanes de yaks qui descendent le sel. A l’arrivée bien mérité, on se restaure, on se lave à l'eau chaude (un vrai luxe). Cette étape aura laisser beaucoup de traces sur les concurrents (les visages sont creusés par la fatigue). La coureuse Népalaise à souffert avec moi mais était contente de faire une bonne étape, lorsque que je coupais le lit de la rivière elle me disait « very difficult » et faisait la grimace.
7ème ETAPE MARPHA (2665 m) - DANA (1410 m), + 600 et – 23530 m
Je pars en retard de 10 mn car je dois faire mon bandage à la cheville, juste le temps de sortir du village , je rattrape Patrice et on prends une direction autre du tracé initiale, je coupe le lit de la rivière d'un coup car j'ai aperçu les traces d'une caravane de mule au sol donc je suis cette trace puis longer le bord du fleuve soit dans le lit, soit sur des sentiers. Par un moment, je passe devant des cases de pêcheur avec les supports pour accrocher les filets, l’endroit est typique. Devant moi je vois 2 caravanes à environ 800 m qui longe la berge, je les prends en point de mire et j'opte pour un tout droit sur eux dans le lit de la rivière, cette option à des risque mais paie car cela nous raccourci le parcours. Le reste du parcours est presque tout en descente, avec de temps en temps des montées abruptes. Lors de descente très technique je ralentis. on croise des caravanes de mules qui arrive dans les deux sens sur un sentier très étroit qui descend vers un torrent, pour doubler, je suis obliger de faire l'équilibriste et de descendre en coupant en travers la végétation. Arrivée à DANA, je me lave, me restaure et attend les autres concurrents en leur ayant préparé une surprise la même que l’année dernière, je suis allé dans le village négocier des oranges avec une femme qui avait un verger magnifique. J'ai donc ramener des oranges pour tous les coureurs, un rêve. ETAPE TRES RAPIDE, AVEC DES DESCENTES DANS LA ROCHE TRES DANGEREUSE. PAR CONTRE LORS DU PASSAGE D’UN PONT SUSPENDU ON FAIT LA RENCONTRE AVEC UNE VINGTAINE D’HOMMES ARMEES DE FUSILS D’ASSAUT ET UN FUSIL DE TIREUR D’ELITE QUI DISTRIBUAIENT DES TRACTS AUX NEPALAIS QUI TRAVAILLAIENT SUR UN PONT EN RENOVATION , ILS NE NOUS ON RIEN DIT, JUSTE UN NAMASTE AMICALE.
8ème ETAPE DANA (1410 m) - POON HILL (3.193 m), + 2400 m et – 800 m
Légère descente, on traverse le village de TATOPANI (lieu de source d'eau chaude), grande traversée d’un pont ou je fini en bas des marches sur le dos mais sans aucun bobos, avant d’attaquer sans cesse une longue montée au travers de divers villages, le sentier est parsemé d’escalier, pierres, rochers, il fait une chaleur accablante . En arrivant à GHOREPANI, point de contrôle, je suis le premier de mon groupe et le premier à passer de l’ensemble. La vue est vraiment magnifique. Je me repose deux minute et je vois arriver DAWA le premier coureur du 1er groupe qui arrive avec une foulée et surtout d’une facilité impressionnante. On discute 2 minute puis on redescends à GHOREPANI, lui bien sur en courant et moi en marchant. Je croise NAR, un coureur népalais et aussi un ami qui en me voyant m’embrasse de joie. Je prend une douche bien chaude puis je mange un poulet au curry avec les coureurs Népalais qui eux en sont toujours au DAL-BAT (ils en mangent par 4 fois – riz / lentille / pommes de terre / épinards) Puis repos 1 heure dans la chambre ou plutôt dans la cabane! Vers 16h la pluie tombe puis la grêle grosse comme des billes, des coureurs ne sont pas encore arrivés, les pauvres arrivent trempés comme des soupes mais contents d’avoir fini.
9ème ETAPE POON HILL (3.193 m) - NAMEE (2400 m), +2300m et – 3000m
Les chambres ou l’on à dormi étaient de vraies passoires mais emmitouflées dans le duvet, on a bien dormi. Le matin est magnifique, le soleil est de retour. Départ, assez rapide, on quitte le village pour redescendre dans une autre vallée où le climat est tempéré, la végétation devient dense. En remontant sur un versant, on longe un sentier et le spectacle qui s’offre à nous, ressemble à un des cirques de l'île de la réunion. sur un sentier très sinueux qui descend au village de BIRATENTI. Je suis avec Patrice, un ami de longue date avec qui j’ai fait trois fois maintenant le Népal, on descend rapidement mais deux concurrents nous rejoignent, Patrice n’arrête pas de tomber dans la descente et moi avec ma cheville je galère. Patrice me dit de continuer seul, alors pour rattraper les deux concurrents, je coupe à travers les jardins en terrasse, le terrain est souple et ne me fait pas mal à la cheville. Une fois les deux concurrents rattrapés, je passe en tête sur une montée et je pars seul. Je traverse des villages magnifique, tout autour tout est vert , le torrent coule plus paisiblement, la vie à l’air d’être arrêté à cet instant , quelle dommage de ne pouvoir en profiter, flâner, mais bon c’est la course alors le tout est surtout de s’imprégné de ces instants précieux. Passé le village de BIRATENTI , une montée très longue m’attend jusqu'à un village perché à 2000 mètres puis traversée de divers villages et un bout de route longue de 4 km et j’arrive enfin à NAMEE où attendent des femmes en costumes traditionnels pour nous remettre le foulard traditionnel. On se restaure et j’attend les autres coureurs pour les encourager. Le soir, on fait la fête avec un repas organisé par les sherpas (comme d’habitude DAL-BAT) mais le menu est plus copieux et on à droit à l’apéritif (rhum, vodka, whisky chaud et boulette de BUFFLE et chips fait maison ) comme d’habitude, je m’échappe avec Bruno l’organisateur pour s’imprégner des lumières de POKHARA que l’on voit briller la nuit pour une dernière fois avant de rentrer. On va sur un petit sommet où l’on a construit un petit temple et je grimpe sur le sommet du temple pour admirer la face noir des montagne et les lumières de POKHARA ;
Sur les dernières étapes, les vallées ont changé et sont de plus en plus vertes, les arbres fruitiers comme les orangers, citronniers, bananiers commencent à apparaître de plus en plus. Des arbres fleuris et même les jardins en terrasse sont verts.
CEREMONIE à KATHMANDU Cette année, c'est le responsable de la sélection Népalaise pour les J.O ou coupe de monde en athlétisme qui nous remet les trophées (tout le monde à le même sauf 5 anciens pour qui cela fait 3 fois qu’ils viennent) devant d’autres officiels, la télévision, radio, presse écrite et nous bien sûr. Remise du trophée et ses félicitations. Photos de groupe et après un apéritif servi par des serveurs en gants blancs, puis buffet avec comme plat principal : le Dal-bat (riz, lentilles, pommes de terre) agrémenté d'un concert de musique népalaise.
LES GENS.
- Dans les villages traversés, les gens étaient accueillant, toujours souriant et parfois moqueur mais surtout ils étaient curieux de nous voir courir.
- A MANANG, on a eu droit à une délégation avec le chef de la vallée avec comme présent une écharpe signe de paix, on en à reçu une dizaine chacun (il y avait les tambours et les gens étaient en costume traditionnel).
- Les sherpas qui nous suivaient étaient composés d’un groupe pour la cuisine (6 personnes), d’un groupe pour le point de contrôle et d’un groupe suiveur avec le matériel de cuisine. Ils se mettaient en 4 pour nous rendre service et pour vraiment tout, ils avaient toujours le sourire et une bonne humeur malgré la difficulté pour eux car ils avaient du mal à soutenir notre rythme surtout à la fin mais malgré cela ils ont gardé un engouement jusqu’à la fin. 3 des sherpas viennent régulièrement en France pour des stages ou du travail dans les alpes.
LE PAYS EN LUI-MEME Il faut sortir de la ville pour apprécier le Népal, Katmandu est une ville typique mais trop de pollution, trop de concentration de gens. En marchant dans la ville, on rencontre maint temple à des endroits inhabituel, les gens les couvrent d'offrande. Les gens laissent aussi des offrandes dans la rue à même le sol dans une assiette en feuille de riz. Le contraste avec la vie dans la montagne est flagrant, les gens vivent pour survivre. Ils sont agriculteurs pour la bonne majorité d'entre eux, on croise les sherpas avec leurs charges impressionnantes, des caravanes de mules, de yacks longs de plus de 30 bêtes ou moins. On voit les gens labourer avec des vaches ou des buffles comme procédaient nos anciens. En traversant les villages, mon regard a pu capter ces images fortes, cette vie, de voir les femmes se coiffer entre elles en riant, de voir les écoliers en uniformes aller à l'école, de voir les enfants jouer entre eux. Ce sont tous des morceaux de cette vie pris en un regard comme un puzzle que l'on reconstitue après dans sa tête. Ces gens ont une chose simple en eux c'est la joie de vivre. Ils sont en harmonie avec la nature, à part les problèmes de déforestation en partie pour chauffer les trekkeurs dans les lodges. Leur repas est simple, le plat national étant le DAL-BAT : riz, légumes, soupe de lentilles, les gens mangent du riz le matin, le midi et le soir mais de temps en temps ils changent pour un plat de pâtes chinoise et très peu de viande à part le poulet. Les paysages sont fabuleux, grandioses et ces mots sont vraiment faibles pour décrire cette magnificence. Chaque vallée à sa particularité, ces sommets, ces couleurs, ses jardins secrets, on ne peut pas rester indifférent à ces gens, au paysage, au pays tout entier. Par contre avec le problème MAOISTE, il y a moins de touriste au Népal, les gens disent 60 à 80 % de moins et cela ce ressent surtout lors des passage en montant à GOREPANI, d’habitude, on rencontrait beaucoup de trekkeur, alors que là c’était vraiment vide. De plus dans cette vallée, les maoïstes on fait sauter les lignes téléphoniques donc plus de communication jusqu’à POKHARA.
PROBLEMES RENCONTRES Trois personnes ont dû arrêter: - Problème d’estomac. - Gastro-entérite vraiment très grave. - Mal des montagnes.
PROBLEMES PERSONNELS - Coup de soleil NEZ ET MAINS + LEVRES malgré la crème solaire. - Le poids du sac (entraînant dans les descentes ). - Diversités de type de terrain (neige, eau, pierre, etc….). - Diversités de temps (pluies, neige, etc…).
Les + - La camelback au lieu des bidons mais trop juste en contenance, bu environ 4 litres par étapes sauf sur 2 étapes ou je n’ai consommé que 2 litres. - Le fait que la camelback soit dans le sac, l’eau ne gelait pas, il fallait juste renvoyer l’eau du tuyau dans le sac. - L’accroche des chaussures STORMY PEGASUS et leur polyvalence sur les différents types de terrain, elle on fait des émules envers les coureurs (déjà 7 coureurs en étaient chaussés dont 2 suite à mes conseils avant le départ) . - Le collant long et court NIKE, maillot NIKE LONG ET COURT, blouson à manche détachable NIKE avec qui j’ai passé le col par moins 12 °C + le bonnet en Termafit NIKE et le sur- pantalon en Fit NIKE très léger que j’ai mis pour passer le col et comme pantalon de détente après les étapes. - L'huile de massage WELEDA et le gel contre les coups à l'Arnica de WELEDA. Le gel en fin d'étape a fait plus d'un heureux car les deux tubes et tous les échantillons ont servi aux concurrents (beaucoup de contusion), tout comme l'huile que j'ai distribuée à Katmandu, la plupart en mettait avant et après les étapes. La majorité des concurrents connaissaient déjà ces produits en plus cette année les échantillons étaient mis dans la trousse médicale de chaque coureur Népalais .
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