Récits de courses
ANNAPURNA MANDALA TRAIL 2000 |
Récit |
Publié le 15/07/2005 |
1ère ETAPE :
Départ de BESI SAHAR à 8h, parti en 15ème position sur une première montée et sorti en 6ème position sur la crête, puis on longe le fleuve par un large sentier jusqu'à BHULBHULE puis petit sentier de treck jusqu'à CHAMJE. Pendant le parcours on à traverser maints ponts suspendus, en bois, en bambou et métalliques. Sur le sentier on traverse plusieurs villages qui ne sont pas mentionnés sur la carte et on rencontre des caravanes de mules (5 à 20 bêtes ) chargés en sel qui nous freinent lors de notre périple car le sentier par endroit est tellement étroit que seul 1 personne ou animal peut passer. Lors de notre départ on nous a bien précisé que lorsque l’on croisait l’une de ces caravanes, il faut se mettre contre la paroi. Petite anecdote : sur le sentier une caravane arrive en sens inverse, les bêtes me voyant arriver s’arrêtent en quinconce, moi arrivant en courant ne réfléchissant pas je les dépasse dans un premier temps contre la paroi puis au-dessus du vide, c’est alors que le muletier les fait repartir et comme moi j'étais du mauvais côté, une mule en redémarrant s’est remis sur le sentier et avec son chargement, m’a basculé dans le vide, j’ai eu le réflexe de m’agripper aux lanières de la mule pour ne pas tomber. Le comble c’est que le muletier riait de bon cœur mais pas moi, ça devait être de l’humour népalais. PARCOURS TRES CASSANT ALTERNANCE DE MONTE ET DE DESCENTE AVEC CAILLOUX –ESCALIERS.
2ème ETAPE :
Parcours assez roulant au départ, passage de pont suspendu, puis parcours très escarpé jusqu'à CHAME (2713 mètres ). Les gens sont toujours très accueillant, ils rient de bon cœur de nous voir passer en courant. Moquerie ? pas toujours. Dans le passage étroit de la vallée (elle se resserre au fur à mesure que l’on avance dans les étapes ) j’ai aperçu deux aigles l’un me passant à 2 mètres au-dessus de moi et l’autre planant majestueusement au-dessus de la rivière et d’une cascade de plusieurs centaine de mètres de hauteur. Pendant l’étape on rencontre toujours les colonnes de mules mais on commence à rencontrer des caravanes de yack. J’arrive en 5ème position très à l’aise.
3ème ETAPE :
Montée et passage de pont suspendu jusqu’au plateau de PISANG puis terrain très roulant, on traverse un pont suspendu (et oui encore ! ! ) puis montée à 3600 mètres au monastère de PISANG village avec vue sur l’ANNAPURNA 2. Redescente au village du bas, repassage du pont et on suit la rivière sur un terrain très roulant, puis on regrimpe par un sentier étroit jusqu’au plateau de MANANG, on débouche sur une crête avec une vue sur le plateau et un aérodrome. Sur ce 2ème plateau je fis la rencontre de 3 jeunes filles qui gardaient des chèvres, elles me posaient diverses questions : d’où je viens, pourquoi je cours, où je vais et à chaque réponse elles riaient aux éclats. MAUVAISE ETAPE POUR MOI , J’AI PRIS UN COUP DE FROID ET EU DES CRAMPES D’ESTOMAC TOUT LE LONG DU PARCOURS. SUR LE DEBUT , J’AI ESSAYE DE METTRE UN ECART ENTRE MES POURSUIVANTS , MAIS AVEC MES CRAMPES D’ESTOMAC , JE N’AI PAS PU COURIR LONGTEMPS ( jusqu’au plateau de PISANG) , J’AI DU FINIR EN MARCHANT VITE ! ! ! ! ( j’ai perdu que 40 mn sur mes poursuivants ). ARRIVEE A MANANG AVEC JEAN-CLAUDE LE PLUS AGE DES COUREURS : 63 ANS.
JOUR D’ACCLIMATATION A MANANG :
Toujours malade mais le médecin m’attendait hier à l’arrivée pour me donner un traitement pour ma gastro-entérite. Visite et test avec les médecins en place : un américain , une suédoise et deux français. Le test consiste à mesurer l’oxygénation du corps au repos et après un effort en altitude, j’ai 92% d’oxygène au repos et je ne perds que 1% à l’effort. Puis , on est monté à 4 personnes avec un coureur népalais voir un « LAMA « pour nous bénir avant de passer le col de TORONG PASS. Ce “ LAMA ” vit depuis plus de 31 ans dans une grotte à 3900 mètres et une petite femme toute burinée et rabougri d’un âge incertain, lui sert ses repas. Ce doit être les villageois qui doivent lui emmener de la nourriture. Donc, on se fait bénir par ce personnage, l’ambiance est comme irréelle et ça me fait quelque chose d’indéfinissable. La petite femme nous sert du thé et veux que l’on reste un peu mais hélas on doit redescendre. Entre 3500 et 3900 mètre , les gens cultivent encore en terrasse des pommes de terre, le paysage est maintenant lunaire (gris et blanc), il reste quand même des résineux sur un versant.
4ème ETAPE :
Parti tranquille car on monte à un point de 4700 mètres mais dès le départ les écarts sont déjà faits et je finis 6ème de l’étape. L’altitude se fait sentir lors d’un effort surdosé, le sang tape dans les tempes et on voit vite qu’il faut revenir à un effort normal. Hélas , une personne n’a pu passer et a attrapé le mal des montagnes. En arrivant à 4700 mètres, on plonge dans la gorge que l’on a suivi depuis MANANG , c’est un sentier sous la neige, verglacé par endroit qui descend et remonte sur un autre versant pour aller au point d’arrivé à 4300 mètres. A l’arrivée, je me restaure et m’habille plus chaudement pour attendre les autres arrivants , le vent transperce ou plutôt s’infiltre par toutes les ouvertures. Les derniers arrivants sont sur le point d’arriver et on décide avec Bruno et Stéphane d’aller à leur rencontre car je vois que Bruno s’inquiète pour les derniers arrivants surtout avec la grande descente verglacée mais ils sont passés sans problème. Le soir le médecin nous fait passer de nouveau le test pour l’altitude et bilan, je suis en déficit d’oxygène après un effort, il me dit de refaire le test mais dehors, il est mieux mais j’ai encore 8% de perte d’oxygène après un effort, je n’y crois pas trop car je suis bien et il me dit que je peux quand même monter mais si je sens le moindre problème il faudra redescendre au plus vite ( on est 4 dans ce cas là ! ! ).
5ème ETAPE :
Lever à 3 heures du matin et départ à 4 heures, tout le monde a plus ou moins bien dormi ( stress, altitude, froid ). Dans ma chambre, mon voisin de lit à très mal dormi car à KATMANDHOU, il a opté pour un sac de couchage plus léger et soit disant en duvet : bilan une nuit blanche à se geler. 4 heures, départ au col , les sherpas sont montés nous faire la trace, les derniers passent en premier et les premiers en dernier. Au départ plusieurs trekkeurs prennent part à notre colonne improvisée. On monte vraiment doucement sur un sentier enneigé de la largeur de 20 cm jusqu'à ce que Bruno nous dise de déboîter et de doubler la colonne car on commençait à avoir vraiment froid derrière et il fallait passer le col à la première lueur du soleil avant que la neige ne soit verglacé. Après une montée assez longue, j’arrive au col en 2ème position avec un gros mal de tête mais sans problème respiratoire, œdème et autre problème ( le médecin aura à revoir son test d’altitude!! ). A peine arrivé, Bruno nous dit de se préparer pour le départ et à 7 h 40 mn , une bande de fous dévale le versant sur des sentiers à peine visibles et verglacés qui mène à MUKTINATH. On plonge littéralement dans le vide par endroit, mais à par deux belles glissades j’arrive en bas sans problème sauf toujours ce mal de tête qui ne me quittera pas de l’étape ( dans la descente je n’ai pu suivre le groupe de tête car la douleur augmentait avec ma vitesse en descente ). En bas du versant, René et Marc m’ont rejoint et on reste ensemble machinalement jusqu’à l’arrivée. Pendant le parcours, Marc n'étant pas bien s’arrête à JOMSOM pour acheter une bouteille d’eau et je continue avec René, on traverse un pont suspendu quand je sens une présence derrière moi, je me retourne et vois un petit bonhomme qui court avec un grand sourire, c’est un jeune chinois de HONG-KONG en trek qui nous pose mille et une questions sur la course, bien gentil mais un peut collant mais à la sortie de JOMSOM , il nous quitte enfin , en nous offrant des barres chocolatés. Passage dans le lit du fleuve avec un vent assez violent, galets, cailloux, sable, vraiment tous les types de terrain où l’on ne peut pas courir, par contre le paysage est magnifique les montagnes sont de couleur ocre, ciselées et érodées par le vent qui souffle assez fort (on longe la vallée dite de MUSTANG, une des plus belles vallées) sur le bas de la vallée on croise des grosses caravanes de yaks qui descendent le sel. Pendant le parcours, un népalais à qui je demandais mon chemin, me posa encore plein de question et quand je lui répondait , il rigolait de tout ce qu’il pouvait car il ne croyait pas que l’on venait de l’autre coté de TORONG PASS en une journée, il nous quitta en pouffant de rire en nous indiquant quand même notre route. A l’arrivée bien méritée, on se restaure, on se lave au lavabo à l’eau froide et je vais attendre les autres arrivants. Cette étape aura laissé beaucoup de traces ( les visages sont creusés par la fatigue et une personne arrive avec les mains recouvertes de cloques d’eau ? ? ).
6ème ETAPE :
Départ assez vite, les quatre hommes de tête partent comme des fusées. Je pars tranquille à mon rythme, traversée de rivière de droite à gauche sur des ponts rudimentaires faits de bambou ou de poutres. Puis on longe le bord du fleuve soit dans le lit, soit sur des sentiers. A un moment, je passe devant des cases de pêcheurs avec les supports pour accrocher les filets, l’endroit est typique et un peu irréel. Arrivée à TATOPANI (eau chaude en népalais) une bonne douche chaude puis avec Pascal, on va se faire une petite pause dans les sources d’eau chaude qui sont le long du torrent. Au départ de l’étape pas de jambes (courbatures ), René est parti vite et s’est arrêté brusquement. Pourquoi ? Il m’a dit après que c’était pour me lancer ! ! Arrivé dans le lit du fleuve, j’avais le deuxième népalais en vue donc je l’ai collé sur la 1ére partie de l’étape et je l’ai déposé dans une succession de montées assez raides et de descendes idem, puis à 1h de la fin du parcours j’ai rattrapé Pascal et l’ai doublé. 3ème de l’étape à même pas trois minutes du 2ème dommage !!!.
7ème ETAPE :
Départ pluvieux dans le village où le départ à réuni un attroupement de gens dont un japonais avec sa femme qui ne sont pas en trek mais en VTT, le gars me demande les coordonnés de l’organisation car il est très intéressé par la course. Légère descente avant d’attaquer sans cesse une longue montée au travers de divers villages, le sentier est parsemé d’escalier, pierres, rochers, glaise mais la pluie que l’on avait en bas se transforme au fur et à mesure en neige en montant en altitude et le sentier se transforme en bourbier, puis en torrent de boue. En arrivant à GHOREPANI, il y à ? 15cm de neige et les sherpas nous attendant depuis deux heures au sommet de POON HILL (3400 m environ) et ont décidé de nous arrêter avant la montée de POON HILL vu l’ampleur de la situation. En arrivant devant le lodge ou les sherpas nous arrêtent , les muscles des cuisses se tétanisent par le froid ( j’ai pris l’option de courir en cuissard court et ce sera la seule fois ). Pas de jambes au départ comme hier et pourtant j’ai fait le trou dès le départ sans forcer. Au ¾ du parcours , j’avais Bruno en vue derrière, je l’ai attendue pour le balader dans la montée de POON HILL mais hélas j’ai été arrêté avant la montée. Le lodge appartient à un vieux bonhomme. Au milieu de la pièce, un fourneau fait avec un tonneau de 200 litres et de terre glaise. La pièce devient vite un campement improvisé et tous les arrivants se collent autour du tonneau pour se réchauffer et accrochent les habits partout pour qu’ils sèchent. Le vieil homme et les sherpas font le va et viens pour nous servir du thé et des pommes de terre grillées avec des œufs. Le soir, alors que le soleil est revenu, les plus aguerris montent à POON HILL pour voir le soleil se coucher sur les annapurnas.
8ème ET DERNIERE ETAPE :
Les chambres ou l’on a dormi étaient de vraies passoires mais emmitouflés dans le duvet, on a bien dormi. Le matin est magnifique, le soleil est de retour et le village, tout comme la vallée sont sous la neige. Bruno propose de monter à POON HILL pour une séance photo et pour la beauté du paysage. On est presque tous montés, le chemin a verglacé mais 30mn après, la beauté de la chaîne des Annapurnas est époustouflante. Départ en groupe à BATHANTI pour le départ suite à la décision de Pandam le chef des sherpas car d’après lui le sentier est très dangereux, on doit longer une rivière gelée. En descendant à BATHANTI, on quitte la neige pour un climat tempéré, la végétation devient dense. En remontant sur un versant , on longe un sentier et le spectacle qui s’offre à nous, ressemble à un des cirques de la réunion. On se rassemble devant un lodge et Bruno donne le départ. On part comme des diables sur un sentier très sinueux qui descend à GHANDRUNG. Je suis en troisième position et je pousse pour passer en tête quant à un moment où je sens une présence je passe un coup d’œil derrière et c’est une erreur de débutant car sur ce moment d’inattention je me tords la cheville ! ! ! J’essais de repartir mais elle me fait trop mal alors je prends sur moi et je continue tant bien que mal. Je plonge la cheville dans tous les torrents et ruisseaux que je trouve sur le sentier et sous les robinets d’eau des villages traversés. La douleur est tel que je ne peux courir et en traversant les villages les gens me regardent avec un mélange de pitié et de compassion, je dois ressembler à un mort vivant. Dans le village de GHANDRUNG, les enfants en sortant de l’école me font faire le tour du village mais par tous les sens et quand j’arrive au point de contrôle, le groupe de poursuivant me rejoint , je suis légèrement énervé. Mais je repars à leur poursuite en boitant et la descente est très dure physiquement, cailloux, marche etc. , en arrivant au village de BIRETHANTI , mon genou droit est douloureux ( j’ai tout reporté le poids sur la jambe opposé en boitant ). Un sherpa m’indique un chemin qui descend vers un torrent et me dit « 1 minute et c’est l’arrivée ». Le chemin débouche sur un attroupement de personnes qui ne regardent pas l'arrivée des concurrents mais une crémation sur la rivière. Bruno vient à ma rencontre, je jette mon bâton et mon sac. Je lui dis de m’excuser car je craque nerveusement tellement la douleur est intense et je vais me mettre à l’aise pour soulager ma cheville. Je vais m’asseoir sous une terrasse avec tous les arrivants pour déguster une bonne bière. Après une bonne collation ( 5 bières ), on va au campement préparé par les sherpas, je marche pieds nus à cause de ma cheville. Le soir, on fait la fête avec un repas organisé par les sherpas (comme d’habitude ) mais le menu est plus copieux et on à droit à l’apéritif (rhum chaud et boulette de buffle ). Sur les 3 dernières étapes, la vallée a changé et est de plus en plus verte, les arbres fruitiers comme les orangers, citronniers, bananiers commencent à apparaître de plus en plus. Des arbres fleuris et même les jardins en terrasse sont verts.
CEREMONIE A L’HOTEL YAK AND YETI :
Le ministre des sports du Népal ( je pense car on nous l'a présenté comme ministre, sans plus de précision) d’autres officiels, la télévision, radio, presse écrite, le gérant de l’hôtel, des sherpas de notre équipe et nous bien sûr. Remise du trophée des mains du ministre et ses félicitations puis photos de groupe et après un apéritif servi par des serveurs en gants blancs au bord de deux piscines, on intègre la salle de restaurant, service impeccable avec vin et buffet à volonté.
LES GENS EN GENERAL
- Dans les villages traversés, les gens étaient accueillants, toujours souriants et parfois moqueurs mais surtout, ils étaient curieux.
- Dans les vallées traversées, on a eu droit à des délégations avec le chef de la vallée avec comme présent une écharpe, signe de paix. Chacun en a reçu une dizaine ( à MANANG il y avait les tambours et les gens étaient en costume traditionnel).
- Les sherpas qui nous suivaient étaient composés d’un groupe pour la cuisine (6 personnes), d’un groupe pour le point de contrôle et d’un groupe suiveur avec le matériel de cuisine. Ils se mettaient en 4 pour nous rendre service et pour vraiment tout. Ils avaient toujours le sourire et une bonne humeur malgré la difficulté pour eux car ils avaient du mal à soutenir notre rythme surtout à la fin mais malgré cela ils ont gardé un engouement jusqu’au bout. 3 des sherpas viennent régulièrement en France pour des stages ou du travail dans les alpes.
Les trois coureurs népalais présents étaient différents en tout point :
- RATNA le plus ancien, à fait tous les métiers : boxeur, sherpa et est “marathon running man” maintenant !. C’est un amoureux de la montagne et déteste la ville.
- BABU qui est mon concurrent direct sur la course, c’est un garçon modeste et timide et est fermier. Il a participé à plusieurs marathons au Népal et au Japon.
- BA NA DUR le vainqueur de la course, est resté très effacé et modeste tout le long des étapes. Il était très à l’aise sur le parcours et a vraiment bien gérer sa course. Il appartient à l’armée népalaise comme sergent.
PROBLEMES RENCONTRES
- Coup de soleil ou plutôt brûlure sur la nuque ( compresse pendant 3 jours ).
- Entorse ( suite à une erreur de ma part ).
- Gastro-entérite.
- L’altitude ( mal de tête important ).
- Le poids du sac ( entraînant dans les descentes ).
- Diversités de type de terrain ( neige, eau, pierre, etc….).
- Diversités de temps ( pluies, neige, etc…).
- Oubli de mes gants de VTT pour les bâtons ( échauffements de la paume ).
Les +
- La camelback au lieu des bidons mais trop juste en contenance, bu environ 4 litres par étapes sauf sur 2 étapes ou je n’ai consommé que 2 litres.
- Le fait que la camelback soit dans le sac, l’eau ne gelait pas, il fallait juste renvoyer l’eau du tuyau dans le sac.
- L’accroche des chaussures Salomon et leur polyvalence sur les différents types de terrain (seul défaut : le système de laçage se desserrait tout seul en descente).
- Le collant et maillot ODLO en tout type de temps bonne respirabilité et vraiment à l’aise dedans.
- Les bâtons en montée assez raide et un seul bâton en descente (plus maniable et il reste une main pour s’agripper).
LES PAYSAGES RENCONTRES SONT MAGNIFIQUES ET SOMPTUEUX , ON NE PEUT QUE TOMBER AMOUREUX DE CE PAYS. ( grandes vallées étroites, avec torrent, cascades, des aigles, les sommets enneigés, les villages avec les terrasses en cascades, etc……)
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